Au-delà d'un simple transfert de compétences, la loi du 7 janvier 1983 offre-t-elle le cadre de nouveaux rapports entre l'urbanisation et la protection de l'environnement? Désormais, le pouvoir local est le responsable de l'affectation et de l'aménagement de l'espace.
Ce que sera cette "révolution tranquille", des juristes, des politistes, des élus, des fonctionnaires, des praticiens, des représentants d'associations tentent de le percevoir en confrontant leurs différentes lectures du texte.
Ils engagent, ce faisant, une réflexion à plus long terme sur les nouvelles modalités de l'action de l'État.