La logique de la canalisation et de l'affectation centralisée des ressources financières dans le modèle de fonctionnement socialiste ne risque t-elle pas de rompre les équilibres financiers des entreprises industrielles qui sont pour la plupart dans la phase de maturation ? Ou s'agit-il là d'un faux problème, la vraie question étant plutôt celle de la localisation des sources et des emplois des flux financiers entre l'État planificateur et l'entreprise chargée des objectifs de la stratégie de développement. Ce problème relève de la régulation financière et de la synchronisation des circuits financiers de l'État et de l'Entreprise, de sorte que les objectifs de l'un convergent vers les objectifs de l'autre. La question prend une dimension complexe dans la mesure où ces entreprises, instruments de réalisation du plan, connaissent des contraintes internes et externes et n'ont pas encore basculé dans la zone des cash-flow positifs. La méthodologie proposée dans cet ouvrage s'inscrit dans la perspective des problèmes actuels de restructuration financière des entreprises publiques algériennes.
L'auteur : Omar Boukhezar Agrégé en Sciences Économiques à l'Institut des Sciences Économiques de l'université d'Alger MBA HEC Montréal Agréé en Comptabilité