Analysant les raisons qui ont incité les économistes au cours des dernières années à se préoccuper des problèmes urbains, Monsieur Fernand Guyot privilégie les besoins collectifs. En reprenant une constatation faite, dès 1890, par Alfred Marshall, l'auteur voit dans la montée des besoins collectifs un phénomène essentiellement urbain : « dans les économies les plus développées, les besoins individuels sont dans l'ensemble largement couverts alors que les besoins collectifs caractéristiques d'une société de consommation ont à peine reçu un début de satisfaction ».