«Essayer de penser de telle manière que ce que l'on étudie en détail soit la représentation du tout… » telle serait pour l'instant, la meilleure définition d'une façon de penser ou d'une approche holographique des phénomènes. Cette définition recèle peut-être le germe d'une révolution scientifique de première grandeur. Qu'on en juge par son champ d'application :
- pour chacun, penser de manière holographique, de façon multicruciale plutôt que linéaire, permettrait de respecter les lois fondamentales de fonctionnement de son cerveau. Ce qui reviendrait à mieux obéir à la nature pour mieux lui commander.
- Pour le chercheur, approcher holographiquement les phénomènes, comme le fit Mendeleïev, serait se donner les meilleures chances de comprendre le réel
- Pour l'élève, apprendre de manière holographique aboutirait à obtenir une image à la fois globale et précise des différents champs de la connaissance et des liens qui les unissent.
Les textes réunis dans le présent ouvrage autour du colloque montpelliérain sur l'approche holographique de la pensée s'attachent à approfondir ces idées dans leurs divers champs d'application, sciences du cerveau, théorie de la communication, traitement de l'information, etc… cette liste est loin d'être close. Ils espèrent montrer qu'un tel travail est aussi holographique, tant dans sa genèse que dans son organisation ou ses avatars (parmi lesquels figure ce compte-rendu).
Gérard Pinson, né en 1950, ingénieur électronicien et agrégé de physique ; s'intéresse au traitement et à la communication de l'information dans les systèmes physiques (neurocybernétique…) ou humains (autopédagogie…), et participe à ce titre aux travaux du groupe international « Théorie et Analyse Scientifique des Systèmes »(GI-TASS).