Cet ouvrage constitue la version allégée d'une thèse de doctorat d'État soutenue en septembre 1977 à l'Université Lyon III devant un jury composé de MM. R. Nerson, G. Levasseur, P. Raynaud, J. Vincent, A. Chavanne, E. Alfandari, Dr J. Vedrinne. Version allégée certes, en ce qu'elle reprend dans leur ensemble les idées que nous avions soutenues, mais surtout version modifiée. En effet, le fonctionnement actuel du secret médical, tel que nous le décrivons, n'est compréhensible que si l'on prend en compte le caractère pénal de cette institution. En ne faisant qu'effleurer cette donnée fondamentale, nous avions proposé une lecture de la jurisprudence publiées qui, sans être inexacte, ne rendait pas compte de la transformation d'une infraction en un droit subjectif. Que les lecteurs qui auraient la curiosité de comparer ce texte à celui de la thèse dont il est partiellement issu ne soient donc pas surpris de la différence de certaines analyses.