La décision de doter la France, à l'instar de ses principaux voisins européens, d'un vaste réseau d'autoroutes a constitué l'un des choix politiques majeurs de la Vème République en matière de transports. L'opportunité de ce choix fut, en son temps parfois contestée, plus d'ailleurs au niveau des cercles de spécialistes que du grand public ce dernier y voyant avant tout, au-delà du désagrement du péage, le remède enfin apporté aux cohues des départs en vacances. Ce débat, aujourd'hui, est sinon complétement clos, car il faudra bien se poser le problème de la réalisation éventuelle d'un maillage autoroutier secondaire, du moins largement privé d'enjeux actuels.