L'automatisation intégrée de production constitue un bouleversement des rapports homme/processus productifs. Elle remet ainsi en cause la cohérence de l'organisation productive traditionnelle dont les composantes, organisation du travail et mode d'évaluation économique, apparaissent inadaptées. Ce phénomène est accentué par l'évolution de l'environnement économique et des objectifs des entreprises, que traduit notamment la recherche de flexibilité. C'est pourquoi l'intégration peut s'interpréter comme le support de la nouvelle organisation productive qui tend à se mettre en place.
Michel Gibert enseigne les sciences économiques et sociales et poursuit ses recherches sur l'économie des changements technologiques.