Il faut lire, et lire beaucoup, cher étudiant. On ne dira jamais assez l'importance des lectures faites entre dix-huit et vingt-cinq ans ; elles décident de la vie entière ; elles sont un capital que le reste de la vie exploitera, et qui - persuade-t-en bien - ne peut être acquis qu'à l'âge où tu es. Vieux, on ne fait que relire ; il faut être jeune pour lire.
Heureusement - j'aime à le croire - le désir et l'envie rejoignent ici le précepte. Imagine-t-on un étudiant qui n'aime pas lire ? Autant parler d'un marin qui n'aimerait pas l'eau !